Togo : la fille d’une détenue politique demande la libération de sa mère (VIDEO)

Togo : la fille d'une détenue politique demande la libération de sa mère (VIDEO)

Dora Dougbedji, une habitante d’Aflao qui travaille à Lomé, a été arrêtée le 30 juin 2025, laissant ses deux autres enfants à la maison. La fille aînée de la détenue politique a maintenant publiquement lancé un appel à la clémence aux autorités togolaises, exhortant le chef de l’État à intervenir pour obtenir la libération de sa mère.

La détenue politique au Cabanon du CHU-Tokoin

Suite à son arrestation, Dora Dougbedji a été placée en garde à vue avec son bébé de quatre mois, qu’elle allaitait encore. Elle avait initialement choisi de rester en détention pour continuer à s’occuper de son nourrisson. Cependant, après avoir été présentée à un juge et placée en détention provisoire, l’enfant a été séparée d’elle avec son consentement et confiée à un membre de sa famille.

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Contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, le bébé n’est pas détenu à la prison civile de Lomé. Selon des sources proches de la famille et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le nourrisson est autorisé à rendre visite à sa mère chaque après-midi pour l’allaiter. La famille confirme que l’enfant est tombé malade et nécessite des soins continus.

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La fille de Dora appelle à la clémence du PCM Faure Gnassingbé

Dans un message public émouvant, la fille aînée de Dougbedji a décrit les difficultés que sa famille a endurées. Elle a expliqué qu’elle amène sa sœur cadette à la prison chaque jour pour la nourrir et a souligné l’impact émotionnel que cette situation a eu sur l’enfant, qui pleure sa mère chaque nuit.

« C’est moi qui amène ma petite sœur aller téter le matin et le soir pour que sa santé revienne, elle était malade. Chaque nuit, elle pleure, je demande pardon, aidez-moi à demander pardon au président du conseil, son excellence M. Faure Gnassingbé, à tout l’État togolais, aux juges et aux procureurs du Togo ».

La fille a conclu par un appel sincère au pardon et à la clémence, s’adressant au président Faure Gnassingbé, au gouvernement togolais et aux autorités judiciaires : « S‘il vous plaît, libérez ma mère.» Cette affaire a attiré l’attention sur l’impact humain des pratiques de détention provisoire, en particulier lorsque de jeunes enfants sont impliqués.

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