À l’issue de la 16e Conférence des présidents des assemblées et sections de la région Afrique de l’APF, tenue à Brazzaville, le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a été salué pour son rôle de médiateur dans la crise entre la RDC et le Rwanda. Les dirigeants parlementaires africains ont unanimement soutenu ses efforts.
Ce soutien manifeste fait suite à la désignation de Gnassingbé comme médiateur par l’Union africaine dans ce conflit régional de longue date. Si les solutions concrètes restent difficiles à trouver, la confiance accordée au président togolais est éloquente.
Au-delà de Faure Gnassingbé, la diplomatie parlementaire togolaise brille
La reconnaissance ne s’est pas arrêtée là. Le Togo accueillera la prochaine édition de la Conférence régionale africaine de l’APF en 2026. Cette décision marque une nouvelle victoire symbolique pour la diplomatie parlementaire togolaise, notamment sous la direction de Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale. Lomé est de plus en plus perçue comme un pôle de dialogue régional et de coopération multilatérale au sein de l’espace francophone.
Pour de nombreux observateurs, cette conférence a souligné le poids politique croissant de la Francophonie parlementaire. Les discussions ont abouti à des résolutions sur des questions clés telles que la consolidation de la paix, le développement durable et la transition écologique.
Face aux multiples crises qui affectent le continent, les parlementaires francophones sont déterminés à se mobiliser. Leur objectif est de façonner des politiques publiques plus résilientes et plus citoyennes, grâce à un dialogue renforcé et à une coopération renforcée entre les gouvernements et les organes législatifs.
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