L’Union africaine a officiellement nommé le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé comme nouveau médiateur dans la crise actuelle entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Cette nomination est une preuve. Celle de l’influence diplomatique croissante du Togo et son engagement à promouvoir la paix et la stabilité en Afrique. Cette décision a été confirmée le samedi 12 avril, lors d’une réunion de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, à l’issue d’une procédure de silence.
Faure Gnassingbé pour continuer le travail de João Lourenço
Le président Gnassingbé succède au dirigeant angolais João Lourenço qui a dirigé les efforts de médiation avant d’assumer la présidence de l’UA.
Dans une déclaration faisant suite à cette annonce, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, s’est dit confiant dans la capacité du président Gnassingbé à faciliter le dialogue. « Le Président Faure Essozimna Gnassingbé contribuera activement à la recherche d’une paix durable, à la réconciliation et à la stabilité dans la région des Grands Lacs », a affirmé Dussey.
Le conflit dans l’est de la RDC est depuis longtemps une source de tensions, les tensions entre la RDC et le Rwanda persistant en raison de préoccupations sécuritaires et des activités des groupes armés. En tant que médiateur, le président Gnassingbé sera chargé de combler les écarts diplomatiques et de faire progresser les négociations vers une résolution durable.
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Ce nouveau rôle renforce la réputation du Togo comme acteur clé de la diplomatie africaine, après ses précédents engagements dans les processus de paix régionaux. Cependant, sur le plan local, cette décision de l’UA ne passe pas crème. En effet, plusieurs voix de l’opposition, notamment celle de Jean-Pierre Fabre, se sont élevées pour dénoncer cette nomination bien avant la confirmation.