Le Burkina Faso, déjà reconnu pour son élevage en Afrique de l’Ouest, ambitionne de devenir un acteur clé dans l’exportation de viande rouge. Cette stratégie a été renforcée par un décret adopté en Conseil des ministres le 8 avril, marquant une étape décisive pour le secteur.
Pour soutenir cette initiative, le gouvernement a créé l’Agence Faso Abattoir, qui a pour mission de centraliser et de moderniser les infrastructures abattoriales à l’échelle nationale, tout en veillant à respecter les normes sanitaires et environnementales. Ce nouveau cadre vise également à développer une logistique intégrée pour améliorer l’approvisionnement et la distribution des produits carnés.
En mettant l’accent sur la transformation de la viande, le Burkina Faso cherche à maximiser la valeur ajoutée de son secteur d’élevage, qui se focalisait auparavant sur l’exportation d’animaux vivants. Cette approche s’accompagne d’importants investissements, comme la construction d’un abattoir à Ziniaré, évalué à 2,3 millions de dollars.
Selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), le pays a connu une hausse des exportations de bétail vivant, atteignant des tonnes impressionnantes ces dernières années. Avec cette transformation, le Burkina Faso espère non seulement stimuler son économie, mais aussi créer des opportunités pour les acteurs de l’élevage.