Dans une déclaration, Nathaniel Olympio, chef du Parti togolais, s’est élevé contre l’expulsion récente de 43 collégiens accusés d’avoir eu des relations sexuelles ayant conduit à des grossesses au sein des établissements scolaires.
Olympio affirme que cette mesure punitive ne s’attaque pas aux causes profondes du problème et crée au contraire de nouveaux défis pour les élèves concernés et leurs communautés.
Nathaniel Olympio a fait part de ses préoccupations au ministre de l’Éducation nationale. Il met l’accent sur ce qu’il considère comme des défaillances systémiques du système éducatif togolais. Il a souligné que la montée des comportements déviants parmi les élèves est le reflet de ces insuffisances, et non un problème que la seule expulsion peut résoudre.
Il a insisté sur le fait que la question de la sexualité des jeunes à l’école nécessite une approche plus réfléchie et proactive.
Appel à l’éducation et à la sensibilisation sexuelles
L’homme politique a souligné l’urgence de mettre en place des programmes d’éducation et de sensibilisation sexuelles dans les écoles. Selon lui, s’attaquer aux causes profondes des grossesses et des comportements à risque chez les adolescentes nécessite un dialogue ouvert et une éducation, et non des sanctions.
Olympio a également plaidé en faveur de la réinsertion des élèves renvoyés et a appelé à un soutien accru pour les filles enceintes. Il a fait valoir que l’exclusion de ces jeunes du système éducatif ne fait qu’aggraver leurs difficultés et limiter leurs perspectives d’avenir.
« Il faut réintégrer ces jeunes dans le système éducatif et accompagner les jeunes filles qui attendent un enfant », a-t-il conclu.
