Evala 2025 : Le nord du Togo se prépare pour le festival de lutte sacrée

Togo : Clap de fin pour le tournoi de lutte traditionnelle Evala

Du 19 au 27 juillet 2025, la préfecture de la Kozah se transformera en un centre culturel dynamique en accueillant Evala, la vénérable compétition de lutte traditionnelle du peuple Kabyè. Plus qu’un simple événement sportif, ce rituel d’initiation annuel représente un profond rite de passage pour les jeunes hommes du nord du Togo.

Des mois avant les matchs, les participants suivent un entraînement intensif qui va au-delà du simple conditionnement physique. Les jeunes initiés, généralement à la fin de l’adolescence, se retirent dans des lieux isolés pour des rituels de purification spirituelle, où invocations ancestrales et chants traditionnels accompagnent leur préparation.

Lire aussi  Drame à Rio : plus de 120 morts lors d'une opération antidrogue ! un record jamais enregistré

Lorsqu’ils émergent enfin, torse nu, vêtus de pagnes traditionnels, ils portent non seulement les espoirs de leurs villages, mais aussi des générations d’héritage culturel.

La véritable signification de l’Evala

Dans la tradition kabyè, les terrains de lutte servent de salle de classe pour les leçons les plus importantes de la vie. Les participants gagnent le respect simplement en relevant le défi, faisant des lutteurs, même vaincus, des membres honorés de la société. L’événement renforce la cohésion sociale, les victoires étant célébrées collectivement par des villages entiers.

Lire aussi  Ghana : un violent incendie réduit le China Mall en cendres

Les matchs du tournoi, soigneusement programmés, attirent des spectateurs de tout l’éventail politique et culturel du Togo. Des représentants du gouvernement, des chefs traditionnels et même d’anciens chefs d’État y assistent régulièrement. L’édition 2025 promet d’être particulièrement importante, car les communautés renouent avec leurs traditions après les récentes perturbations mondiales.

Le festival Evala 2025 s’apprête à démontrer une fois de plus pourquoi l’UNESCO a reconnu ces traditions de lutte comme un patrimoine culturel immatériel méritant une attention mondiale.

Lire aussi  Après les Etats-Unis, l'Australie demande à ses ressortissants de quitter le Mali
Rejoins notre chaîne WhatsApp
Moov Buzz