Lomé Actu, 10 juin 2024- Suite à la victoire du Rassemblement national aux élections européennes du 9 juin, le président Emmanuel Macron a pris la décision de dissoudre l’Assemblée nationale, déclenchant de nouvelles élections législatives le 30 juin et le 7 juillet 2024.
Cette décision, qui vise à redynamiser la majorité présidentielle face à l’essor de l’extrême droite, semble cependant avoir été mal accueillie par le Premier ministre Gabriel Attal, qui aurait proposé sa démission pour tenter de dissuader le chef de l’État.
Selon le média BFMTV, Attal aurait déclaré à Macron « Je suis le fusible », mais le président aurait refusé sa démission, estimant qu’il était « le meilleur pour mener la campagne » législative.
La décision de Macron a également provoqué des réactions mitigées. Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a exprimé son désaccord, déclarant à France 2 qu’il existait « un autre chemin, celui d’une coalition », mais que le président avait estimé « en conscience que ce chemin n’existait pas ».
La dissolution de l’Assemblée nationale s’annonce comme un tournant majeur dans la vie politique française, avec des enjeux considérables pour l’avenir de la majorité présidentielle et la place de l’extrême droite sur la scène politique.