Une affaire troublante vient d’émerger. Elle soulève des questions préoccupantes sur la sécurité des jeunes volontaires internationaux. Dans une interview avec Pluriel Media, une étudiante française en éducation spécialisée a partagé un témoignage bouleversant concernant son stage au Togo début 2024 dans une association luttant en faveur des enfants en état de handicap.
Dans son témoignage, Colombine décrit ce qui aurait commencé comme une opportunité professionnelle auprès d’enfants en situation de handicap, avant de tourner au cauchemar. La jeune femme allègue avoir subi des violences sexuelles répétées de la part du président de l’association, durant son stage de trois mois au premier trimestre 2024.
Des éléments préoccupants qui méritent enquête
D’après son récit, la stagiaire aurait été hébergée dans des conditions qui l’auraient rapidement isolée : « J’avais une chambre pour moi toute seule, et à ma gauche, et avait la chambre du président de l’association et tout autour, en fait, la cour était fermée par un mur d’au moins trois mètres […] la seule porte qui avait vers l’extérieur a été fermée à clé avec un cadenas.«
Selon ses déclarations, cette situation aurait facilité des comportements inappropriés, puis des agressions. Malgré ses tentatives pour se protéger, Colombine a subi des agressions sexuelles à plusieurs reprises. Elle décrit un climat de peur et de contrôle, où chaque appel téléphonique était surveillé et où toute tentative de fuite était rendue impossible.
Les agressions ont eu des conséquences physiques graves, notamment une infection qui a nécessité une intervention médicale d’urgence sans anesthésie.
Une plainte déposée en France
La victime présumée, à son retour en France, dit avoir déposé une plainte auprès des autorités françaises. Selon la procédure habituelle dans ce type d’affaires, la plainte devrait être transmise aux autorités togolaises pour suite à donner.
Face à ces allégations graves, de nombreux internautes expriment leur indignation et appellent à des mesures immédiates contre le responsable de l’association mentionnée.
Ces accusations soulèvent des questions importantes sur la protection des jeunes stagiaires à l’étranger et les mécanismes de contrôle des associations humanitaires.
Alors que des accusations graves circulent concernant une association humanitaire au Togo, il convient d’aborder cette affaire sensible avec mesure et discernement.
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