Le gouvernement américain a annoncé, le 27 mai, la suspension du traitement des demandes de visas pour étudiants étrangers, dans le cadre d’une initiative visant à renforcer l’examen des réseaux sociaux des candidats.
Cette décision, ordonnée par le secrétaire d’État Marco Rubio, intervient alors que l’administration Trump intensifie son action contre l’université de Harvard, soulignant la volonté de la Maison Blanche de réévaluer les accords en cours avec cette institution prestigieuse.
D’après un document interne, cette suspension touchera tous les nouveaux rendez-vous pour l’obtention de visas étudiants et de programmes d’échange, en attendant la publication de nouvelles directives.
Bien que cette suspension puisse être temporaire, elle suscite des inquiétudes croissantes parmi les étudiants étrangers, avec de nombreux cas de visas annulés et des menaces d’expulsion pour ceux qui ont participé à des manifestations pro-palestiniennes.
La controverse entourant Harvard s’est intensifiée, avec le président américain qui souhaite limiter l’accueil d’étudiants étrangers dans cette université, qui en compte près de 27 %.
Face à cette incertitude, des alternatives commencent à émerger, Hong Kong et le Japon se disant prêts à accueillir les étudiants réfugiés de Harvard, alors que des manifestations ont eu lieu pour soutenir les étudiants menacés d’expulsion.
