Deux commissions parlementaires dominées par la majorité républicaine ont annoncé jeudi qu’elles convoqueront Hunter Biden pour une audition fin février concernant des affaires douteuses à l’étranger, après des mois de conflits. Homme d’affaires reconverti dans la peinture et actuellement inculpé par la justice fédérale, Hunter Biden, est devenu une cible privilégiée des opposants républicains à l’approche de l’élection présidentielle de novembre, pour laquelle son père est candidat.
La commission des affaires judiciaires et celle de la supervision au sein de la Chambre des représentants, majoritairement républicaines, ont indiqué que Hunter Biden se présentera pour une déposition le 28 février, après plusieurs entretiens avec des membres de la famille Biden et des proches. Ils n’ont cependant pas précisé si l’audition se déroulera à huis clos ou non, un point de discorde avec Hunter Biden. La semaine dernière, les deux commissions ont recommandé que Hunter Biden soit reconnu coupable d’obstruction aux prérogatives d’enquête du Congrès pour avoir refusé de participer à une audition à huis clos sur ses intérêts financiers à l’étranger.
De son côté, Hunter Biden réclame une audition publique. Inculpé pour fraude fiscale et détention illégale d’arme, il a plaidé non coupable de ces deux chefs d’accusation. Les commissions l’accusent également d’avoir mené des affaires douteuses en Ukraine et en Chine en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père. Par ailleurs, les conservateurs à la Chambre ont lancé une enquête en destitution contre Joe Biden, l’accusant d’avoir usé de son influence lorsqu’il était vice-président pour permettre à son fils Hunter de mener ces affaires à l’étranger. Le président et son fils nient ces accusations en bloc.
