Dans les derniers jours de sa présidence, Joe Biden a pris une décision marquante en commuant la peine de mort de 37 condamnés.
Cette initiative, qui répond à des pressions de la part d’organisations de défense des droits de l’homme, réduit la peine de la quasi-totalité des prisonniers dans le couloir de la mort de la justice fédérale à une réclusion à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.
Seuls trois individus, liés à des actes de terrorisme ou à des fusillades de masse, demeurent sous le coup de la peine capitale. Biden a réaffirmé sa conviction que le recours à la peine de mort devrait cesser au niveau fédéral tout en exprimant sa sympathie envers les familles des victimes.
Cette décision concerne exclusivement les condamnés par la justice fédérale, alors que près de 2 300 prisonniers attendent encore leur exécution au niveau des États, où la peine de mort est plus courante. À son arrivée à la Maison Blanche, Biden avait déjà mis en place un moratoire sur les exécutions fédérales.
Cependant, avec le retour imminent de Donald Trump, un ardent défenseur de la peine capitale qui avait relancé les exécutions fédérales après 17 ans d’interruption, les défenseurs des droits humains craignent une recrudescence des condamnations à mort.
