Quito, 10 août 2023 (Lomé Actu) –Journaliste de profession, Fernando Villavicencio, un centriste de 59 ans, était l’un des huit candidats au premier tour de la présidentielle prévue le 20 août. Il a été tué alors qu’il sortait d’une salle omnisports dans le nord de la capitale, à l’issue d’un meeting de campagne. L’état d’urgence décrété dans le pays.
Le candidat à la présidentielle en Équateur Fernando Villavicencio, deuxième dans les sondages, a été assassiné par balles à la fin d’une rencontre électoral mercredi soir à Quito, a annoncé le président équatorien Guillermo Lasso. Le parquet a fait état de « neuf blessés, dont une candidate à l’Assemblée, et deux policiers », en plus de la mort de l’un des assaillants, abattu par la sécurité.
La semaine précédente, Fernando Villavicencio avait fait état de menaces contre lui et son équipe de campagne, prétendument adressées par le chef d’une bande criminelle liée au narcotrafic actuellement en prison. Il dénonçait la corruption et les nombreuses irrégularités des marchés publics de son pays.
Fernando Villavicencio se classait deuxième en intentions de vote à 13%, selon les derniers sondages de l’institut Cedatos, derrière l’avocate Luisa Gonzalez (26,6 %), proche de l’ex-président de gauche Rafael Correa.
« Je suis indigné et choqué par l’assassinat du candidat à la présidence Fernando Villavicencio« , a écrit le président Guillermo Lasso sur X. « Je vous assure que ce crime ne restera pas impuni », a-t-il promis. « Le crime organisé est allé très loin, mais tout le poids de la loi s’abattra sur lui ».
Dans la soirée, le président Lasso a convoqué en urgence une réunion des hauts responsables de la sécurité et d’institutions publiques telles que la Cour nationale de justice (CNJ), plus haute juridiction du pays.
