Les autorités sanitaires togolaises ont tiré la sonnette d’alarme après la confirmation de plusieurs cas de fièvre typhoïde dans le village de Pamini, situé dans le canton de Nadoba, commune de Kéran 3. L’épidémie a déjà fait un mort et plusieurs patients sont en réanimation.
La crise est devenue évidente lorsque plusieurs membres d’une même famille ont été hospitalisés au centre médico-social de Nadoba, puis transférés à l’hôpital préfectoral de Kanté. Les patients présentaient les symptômes classiques de la typhoïde, notamment de violents maux de tête, des douleurs abdominales, des vomissements persistants et une perte totale d’appétit.
La situation a pris une tournure tragique lorsque quatre patients gravement malades ont dû être transférés d’urgence à l’hôpital universitaire de Kara, où l’un d’eux a succombé à l’infection.
Réponse rapide du gouvernement face à l’épidémie de fièvre typhoïde
Le président Faure Gnassingbé a personnellement ordonné une intervention immédiate, dépêchant le ministre de la Santé, le professeur Tchin Darré, pour superviser l’intervention d’urgence. « Les patients ont bénéficié d’une prise en charge rapide et gratuite. Le chef de l’État nous a personnellement mandatés pour apporter soutien et réconfort à la famille endeuillée », a confirmé le ministre Darré lors de sa visite dans les zones touchées.
Efforts de prévention à l’échelle communautaire
Les équipes de santé ont lancé des campagnes de sensibilisation intensives mettant l’accent sur les mesures de prévention essentielles :
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- Lavage régulier des mains à l’eau propre et au savon
- Traitement approprié de l’eau potable par ébullition ou chloration
- Pratiques d’hygiène strictes pour la préparation des aliments
- Éradication de la défécation à l’air libre
- Utilisation exclusive de sources d’eau de forage protégées
- Programmes complets de vaccination et de vermifugation animales
Les autorités travaillent sans relâche pour identifier l’origine de l’épidémie, en prélevant des échantillons dans les sources d’eau, les réserves alimentaires et les excréments humains et animaux. Des équipes de surveillance renforcée surveillent désormais Pamini et les villages environnants afin de détecter rapidement les nouveaux cas. Les autorités sanitaires rassurent la population : tous les traitements sont conformes aux protocoles nationaux et restent entièrement gratuits pour les personnes touchées.