Éperviers du Togo : La FTF revient sur l’année difficile de Nibombé Daré et ses hommes

Ce week-end, Hervé Tété Agbodan, secrétaire général de la Fédération togolaise de football (FTF), a donné une évaluation franche des difficultés des Éperviers du TOgo en 2024 lors d’une interview exclusive avec Radio Sport FM.

Le responsable du football n’a pas hésité à évoquer les échecs récurrents des Hawks dans les qualifications pour les tournois majeurs, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Une absence frustrante à la CAN

Agbodan a exprimé sa frustration face à l’échec du Togo à se qualifier pour les quatre dernières éditions de la CAN, malgré le format élargi autorisant 24 équipes.

« Pour nous, à l’administration, c’est un peu frustrant car les échecs en termes de résultats de sélection ne reflètent pas vraiment le travail que nous faisons en coulisses », a déclaré Agbodan.

Il a souligné que obtenir des résultats nécessite un travail en profondeur au-delà de ce que les fans voient sur le terrain. Si les résultats sont essentiels, les efforts administratifs en coulisses passent souvent inaperçus.

La principale faiblesse des Éperviers : des attaquants inefficaces

Le secrétaire général a identifié l’inefficacité offensive comme le problème principal des Éperviers. Malgré la création d’occasions lors des matchs, l’équipe a du mal à convertir les occasions en buts.

« Lorsque vous regardez les matchs du Togo, nous créons beaucoup d’occasions, mais nous marquons très peu de buts. C’est un gros problème qui doit être résolu. »

Agbodan a souligné que des changements structurels sont nécessaires pour développer des attaquants performants. Il a plaidé pour de meilleures académies de formation afin de nourrir les futurs talents et d’améliorer le record de buts marqués dans les ligues nationales.

Les sélectionneurs ne sont pas le seul problème

Répondant aux critiques des sélectionneurs de l’équipe nationale, Agbodan a fermement rejeté l’idée selon laquelle les échecs des Éperviers sont uniquement dus au coaching.

« Je refuse de tout mettre sur le dos des sélectionneurs. Si c’était seulement un problème de sélectionneur, il aurait été résolu maintenant. »

Agbodan a souligné que des entraîneurs comme Claude Le Roy et Paulo Duarte ont fait de leur mieux mais ont été confrontés à des problèmes systémiques indépendants de leur volonté. Il a souligné la nécessité d’une approche holistique pour remédier aux défauts structurels du football togolais.

À l’approche de 2025, la FTF souhaite renverser la situation. Mais la voie du succès nécessitera plus que de simples changements d’entraîneurs : elle nécessite une restructuration du football togolais à partir de la base.

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