L’Union européenne (UE) s’est penchée sur le paysage des énergies renouvelables au Togo suite à une visite de haut niveau à Kpalimé la semaine dernière. L’ambassadeur, Gwilym Ceri Jones, a dirigé une mission de deux jours (22 et 23 mai) pour évaluer les infrastructures énergétiques et explorer les partenariats potentiels dans le cadre du Plan d’action pour l’accès à l’énergie durable et le climat (PAEDC).
Les responsables locaux ont révélé de graves difficultés énergétiques malgré les progrès réalisés : si 73,33 % des habitants de la commune de Kloto 1 ont accès à l’électricité, près de 20 % souffrent de connexions peu fiables.
Le maire Winny Yawo Dogbatsè a souligné l’urgence de moderniser les infrastructures vieillissantes, en particulier la centrale hydroélectrique de Kpimé, en pleine dégradation. Construite en 1972, l’installation est aujourd’hui confrontée à l’envasement et aux impacts climatiques qui menacent son fonctionnement.
Les autorités de la ville ont présenté des propositions ambitieuses, notamment la réhabilitation de la centrale hydroélectrique et des solutions solaires intelligentes pour créer un réseau électrique plus résilient. Ces projets s’inscrivent dans la stratégie nationale d’électrification du Togo et offrent des opportunités d’investissement potentielles aux partenaires européens.