Emmanuel Macron a débuté ce jeudi 20 novembre une tournée africaine de cinq jours en posant le pied à l’île Maurice, première étape d’un déplacement diplomatique qui se veut offensif dans un contexte de recul de l’influence française en Afrique.
Accueilli à Port-Louis, le chef de l’État met en avant des partenariats « gagnant-gagnant » autour du développement économique, de la sécurité maritime et de la transition énergétique. L’île, considérée comme un modèle de stabilité et de diversification dans l’océan Indien, demeure un point stratégique pour Paris.
Le président doit y rencontrer le premier ministre Navin Ramgoolam avant de se rendre sur un navire de la marine française engagé dans la lutte contre les trafics et la surveillance des eaux régionales.
Après cette étape mauricienne, Emmanuel Macron poursuivra son périple en Afrique du Sud, où il participera au sommet du G20, puis au Gabon pour un premier face-à-face avec le président Oligui Nguema depuis le coup d’État de 2023. La tournée s’achèvera en Angola lors d’un sommet Union africaine–Union européenne centré sur les relations économiques.
Malgré son ambition de redéfinir le lien entre la France et le continent africain depuis 2017, cette volonté peine encore à se traduire concrètement, alors que Paris doit composer avec des critiques persistantes, le poids du passé colonial et une concurrence géopolitique croissante.
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Cette visite vise ainsi à relancer le dialogue, soutenir des projets structurants et réaffirmer la présence française dans une région convoitée par d’autres puissances comme la Chine, l’Inde ou la Russie.









