Togo : Désormais, un élève peut passer d’un collège général à une école technique – Les détails

Togo : Désormais, un élève peut passer d’un collège général à une école technique - Les détails

Au Togo, le gouvernement togolais a introduit une réforme novatrice. Elle vise à créer un système plus cohérent, inclusif et adaptable. Dans les détails, un élève fréquentant un collège général, peut désormais facilement migrer vers une école technique.

Un nouveau décret, entré en vigueur le 14 octobre, établit des parcours fluides entre les différentes filières d’enseignement. Cette initiative vise à permettre aux élèves de progresser plus facilement en fonction de leurs compétences individuelles et de leurs ambitions professionnelles, plutôt que d’être enfermés dans un parcours académique unique et rigide.

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Des passerelles entre l’enseignement général et l’enseignement technique

Le cœur de cette réforme est la création de passerelles formelles entre l’enseignement général, technique, professionnel et supérieur. Concrètement, cela signifie qu’un élève peut désormais passer d’un collège général à une école technique, ou d’un centre de formation professionnelle à l’université, sans avoir à recommencer tout son parcours scolaire.

Le système reconnaîtra et validera officiellement les connaissances et les compétences acquises non seulement à l’école, mais aussi par l’apprentissage et l’expérience professionnelle, afin qu’aucun apprentissage ne soit vain.

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Alignement de l’éducation sur les exigences du marché du travail

Cette flexibilité vise stratégiquement à mieux répondre aux besoins de l’économie nationale. En facilitant l’accès des étudiants aux filières techniques et professionnelles, la réforme s’attaque directement aux déficits de compétences sur le marché du travail. Elle encourage fortement les programmes d’apprentissage et les partenariats entre les établissements d’enseignement et les entreprises, notamment les artisans locaux. L’objectif final est de renforcer le lien essentiel entre formation et emploi, facilitant ainsi l’insertion professionnelle des jeunes Togolais.

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Pour garantir le succès et l’intégrité de ce nouveau système, le décret établit un cadre d’assurance qualité rigoureux. Des comités de surveillance seront chargés de contrôler la conformité des établissements, les qualifications des formateurs et la transparence des méthodes d’évaluation. Le gouvernement a adopté une approche prudente et progressive, débutant par une phase pilote de 12 mois.

Source : République Togolaise

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