Brigitte Adjamagbo-Johnson, leader de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), a exprimé de graves inquiétudes concernant la réforme en cours du système électoral présidentiel au Togo.
S’exprimant tout récemment, elle a souligné l’importance de maintenir une élection présidentielle directe au suffrage universel, permettant aux citoyens de choisir librement leur dirigeant.
Vers un système parlementaire
La nouvelle Constitution du 6 mai 2024, instaure un régime parlementaire au Togo. Dans le cadre de cette réforme :
- Le pouvoir exécutif sera détenu par le Président du Conseil, élu par les deux Chambres du Parlement.
- Le Président de la République aura un rôle honorifique, réduisant considérablement son pouvoir.
Adjamagbo-Johnson s’est inquiétée du fait que la suppression des élections présidentielles directes prive les citoyens de leur droit démocratique de choisir leur dirigeant.
Brigitte Adjamagbo a peur d’une crise institutionnelle
La dirigeante du DMP a averti que le fait de ne pas organiser une élection présidentielle à temps pourrait créer un vide institutionnel. Cela, a-t-elle noté, pourrait menacer la stabilité politique du Togo.
Pour Adjamagbo-Johnson, le processus d’élection présidentielle est une pierre angulaire de la démocratie, et le modifier pourrait conduire à des troubles et à l’incertitude dans tout le pays.
Adjamagbo-Johnson appelle à un dialogue immédiat pour répondre aux préoccupations entourant cette réforme. Elle a exhorté le gouvernement à donner la priorité à la démocratie et à veiller à ce que la voix du peuple ne soit pas réduite au silence dans le processus.
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