L’Union des forces du changement (UFC), un parti d’opposition au Togo, a confirmé sa participation aux prochaines élections sénatoriales prévues le 2 février 2025. Cette annonce intervient malgré une vague de partis d’opposition qui boycottent ces élections historiques.
La position de l’UFC sur la démocratie
Emmanuel Vivien Tomi, le porte-parole de l’UFC, a souligné l’importance de participer à un processus démocratique. « Dans une démocratie, ce n’est pas parce qu’on est minoritaire qu’on doit céder la place au parti majoritaire », a-t-il déclaré mercredi. Cette déclaration souligne l’engagement de l’UFC à faire en sorte que les élections reflètent de véritables valeurs démocratiques.
Une élection controversée
Le Togo se prépare à ses premières élections sénatoriales, mais le processus se heurte à une opposition importante. Alors que l’UFC a choisi d’y participer, trois autres grands partis d’opposition ont annoncé qu’ils ne présenteraient pas de candidats. L’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, les Forces démocratiques pour la République (FDR) de Paul Dodji Apevon et la Dynamique pour une majorité du peuple (DMP) de Brigitte Adjamagbo-Johnson ont toutes choisi de ne pas participer aux élections.
Inquiétudes concernant la composition du Sénat
Mohammed Tchassona Traoré, leader du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD), a exprimé ses inquiétudes quant à la composition du Sénat. Il craint que la chambre haute ne soit dominée par le parti au pouvoir, l’UNIR, étant donné que la majorité des électeurs sont ses membres.
Alors que le pays se rapproche de ses premières élections sénatoriales, la décision de l’UFC de participer témoigne de son engagement envers le processus démocratique, malgré les revers de l’opposition.