Alors que le Togo se prépare aux élections sénatoriales du 15 février, la Cour constitutionnelle ne prend aucun risque. Avec 89 candidats en lice pour 41 sièges, les enjeux sont élevés et la Cour veille à ce que tout se passe bien. Voici ce que vous devez savoir.
La Cour constitutionnelle appelle à la vigilance
Djobo-Babakane Coulibaley, président de la Cour constitutionnelle, a un message clair à l’intention des candidats : restez vigilants.
Dans un récent discours à la radio nationale, il a exhorté les 89 candidats à signaler toute irrégularité qui pourrait perturber le scrutin. La transparence, a-t-il souligné, est la clé d’un scrutin juste et crédible.
Surveillance interne en place
Pour assurer le bon déroulement du processus, la Cour constitutionnelle a mis en place des mécanismes de contrôle interne. Ces systèmes sont conçus pour détecter et résoudre tous les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent. Coulibaley a assuré au public que la Cour était prête à intervenir si quelque chose tournait mal.
Contrairement aux élections directes, les élections sénatoriales au Togo se déroulent au suffrage indirect. Cela signifie que ce sont les élus locaux, et non le grand public, qui voteront pour les sénateurs. Avec 89 candidats en lice pour 41 sièges, le processus devrait être gérable et simple.
Que se passe-t-il après le vote ?
Une fois les bureaux de vote fermés, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annoncera les résultats. Mais le processus ne s’arrête pas là. Les candidats peuvent faire appel s’ils soupçonnent un acte criminel. La Cour constitutionnelle aura le dernier mot, garantissant que chaque voix soit entendue et que chaque vote compte.
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