À l’approche de la prochaine présidentielle au Cameroun, prévue théoriquement dans 18 mois, les discussions au sein de l’opposition se multiplient pour déterminer la meilleure stratégie à adopter. Alors que certains prônent un ralliement direct derrière Maurice Kamto, considéré comme le candidat le mieux placé, d’autres plaident pour une approche plus large et évoquent la possibilité de primaires pour désigner le candidat de l’opposition.
Deux coalitions ont déjà émergé : l’Alliance politique pour le changement (APC), menée par Maurice Kamto, et l’Alliance politique pour la transition (APT), portée par Olivier Bile, ancien candidat recalé en 2018. Ces deux regroupements tentent de séduire les mêmes acteurs politiques et de la société civile, dont Cabral Libii, troisième lors de la dernière élection présidentielle, dont le soutien est très convoité. La question du choix du candidat de l’opposition reste donc en suspens, avec des divergences quant à la méthode de désignation et aux alliances à former.
Pendant que l’APC soutient fermement Maurice Kamto comme figure incontournable, l’APT cherche à élargir son assise en consultant différents acteurs politiques et sociaux. Cabral Libii, au centre des attentions, prend son temps pour décider de son ralliement. Il a exprimé des réserves quant à une candidature imposée de manière « providentielle ». Le processus de recherche d’un candidat consensuel pour l’opposition s’annonce donc complexe et nécessitera des discussions approfondies pour parvenir à une décision unifiée.
