Alors que le compte à rebours des élections législatives et régionales du 20 avril se poursuit, la force de sécurisation des élections, FOSELR 2024, vient de franchir un nouveau cap.
Après une phase de formation initiale au début du mois, près de 3 500 policiers et gendarmes dévoués, représentant les différentes branches de la FOSELR, ont récemment participé à des exercices de recyclage rigoureux.
Aiguiser les réflexes et assurer la conformité
L’exercice de synthèse et les simulations grandeur nature ont été minutieusement conçus pour affiner leurs réflexes et leurs procédures. Ces hommes et ces femmes, qui se sont engagés à protéger le processus démocratique, ont affiné leurs compétences en prévision des jours critiques à venir.
Mais il ne s’agissait pas seulement de prouesses tactiques ; des sessions sur les droits de l’homme, les premiers secours et le cadre juridique régissant les opérations de la Force ont également été intégrées.
Le rôle vital de la FOSELR
Désormais rodée et opérationnelle, la FOSELR joue un rôle essentiel dans le bon déroulement des élections. Ses responsabilités couvrent la sécurisation des lieux de réunion, la protection du matériel électoral et la sauvegarde des infrastructures critiques. Alors que la nation s’apprête à voter, la FOSELR est une sentinelle inébranlable qui s’engage à préserver l’intégrité du processus.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, s’est adressé à la force à la fin de ses manœuvres. Son message était clair : « Ces élections sont organisées dans un contexte particulier. Je vous invite à plus de retenue et à ne pas répondre aux provocations« . Son appel s’est également adressé aux partis politiques.
Les exercices de recyclage étant terminés, la campagne électorale commence officiellement le 4 avril.
