Lomé Actu, 29 mai 2024- Les législatives du mercredi ont débuté avec des enjeux importants, notamment la possibilité que le Congrès national africain (ANC) perde sa majorité absolue pour la première fois depuis son accession au pouvoir il y a 30 ans.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures et fermeront à 21 heures, avec des résultats prévus ce week-end et l’élection du prochain président parlementaire courant juin. En amont du scrutin, plus de 1,6 million d’électeurs ont eu l’opportunité de voter de manière anticipée, parmi lesquels des personnes âgées, des personnes à mobilité réduite, des détenus, des policiers et des journalistes.
Avec une désillusion croissante envers l’ANC en raison de son bilan économique et social mitigé, ces élections sont considérées comme les plus imprévisibles depuis 1994. Si l’ANC ne parvient pas à obtenir plus de 50 % des votes, il pourrait être contraint de former une coalition pour maintenir son pouvoir politique, ce qui influencera grandement l’avenir politique de l’Afrique du Sud.
Alors que l’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF) constituent des forces significatives, l’émergence du nouveau parti dirigé par Jacob Zuma pourrait également modifier le paysage politique du pays.
