Élections américaines : La tension monte entre Barack Obama et Trump
Lomé Actu, 11 octobre 2024 – Lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, le 10 octobre, Barack Obama a vivement critiqué les politiques de Donald Trump, qualifiant certaines d’entre elles de « folles », et a encouragé les électeurs à soutenir Kamala Harris pour la présidentielle de 2024. C’était la première fois que l’ancien président intervenait publiquement dans la campagne électorale cette année.
Obama a notamment ciblé les électeurs afro-américains, particulièrement les hommes, soulignant une certaine réticence à soutenir Kamala Harris. Il a suggéré que cette hésitation pourrait être liée au fait qu’elle est une femme, une idée que certains hommes auraient du mal à accepter.
Pendant son discours à Pittsburgh, Obama a comparé les longs discours de Trump à ceux de Fidel Castro, affirmant que l’ancien président était déconnecté des réalités des gens ordinaires. Il a également pointé la difficulté de cette élection, citant la hausse des prix comme une préoccupation majeure des électeurs.
Obama a raillé certaines initiatives de Trump, comme la vente de bibles, les qualifiant de « folles », et a critiqué son adhésion aux théories du complot. Face aux huées de la foule contre Trump, il a appelé à l’action : « Ne huez pas — votez. »
Il a ensuite affirmé que Kamala Harris était pleinement qualifiée pour la présidence, tout en insistant sur l’importance de mobiliser les électeurs, notamment en Pennsylvanie, un état crucial pour l’élection.
Obama a également reproché à certains hommes d’admirer le comportement « macho » de Trump, considérant cela comme un signe de force. Il a exhorté la communauté afro-américaine à ne pas chercher d’excuses pour éviter de soutenir Harris, ajoutant que la réticence à accepter une femme présidente pourrait en être la cause.
Pendant ce temps, Kamala Harris poursuivait sa campagne dans d’autres États clés, s’adressant à un public hispanophone lors d’un événement au Nevada, et participant à un rassemblement en Arizona. Interrogée sur les qualités de Trump, Harris a répondu qu’il semblait aimer sa famille, mais qu’elle ne le connaissait pas suffisamment pour en dire davantage.