À quelques mois des élections présidentielles prévues en novembre 2025, des leaders de l’opposition de Guinée-Bissau se sont réunis à Paris pour discuter de l’avenir politique de leur pays.
Réunis autour d’un même objectif, ils ont exprimé leur désaccord face à la prolongation du mandat du président Umaro Sissoco Embalo, dont la légitimité est remise en question. Au terme de trois jours de négociations, six opposants ont annoncé avoir élaboré un « plan d’action » visant à « changer la donne » en Guinée-Bissau.
Flavio Batica Ferreira, député du PAIGC, a précisé que même si la question des élections a été abordée, elle n’était pas au cœur de leurs discussions. L’objectif principal était de présenter une opposition unie et déterminée à la communauté internationale.
Ferreira a souligné l’importance de résoudre les problèmes institutionnels avant de penser aux élections, évoquant une Assemblée nationale inopérante et une Commission nationale des élections dysfonctionnelle. Il a insisté sur le fait qu’une élection ne pourrait être considérée comme libre et équitable tant que ces questions ne seraient pas réglées.
Les leaders de l’opposition ont convenu qu’il était crucial d’obtenir le soutien international pour faire face à ces défis, tout en préparant des actions internes pour améliorer la situation. Leur accord témoigne d’une volonté collective de redynamiser la démocratie en Guinée-Bissau et d’apporter des changements significatifs dans le paysage politique du pays.
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