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Élections des maires : Un ancien adjoint au maire, explique la victoire d’UNIR

Élections des maires : Un ancien adjoint au maire, explique la victoire d’UNIR

Suite aux récentes élections des maires, l’ancien premier adjoint au maire de Golfe 2, Pasteur Edoh Komi, a livré une analyse sans détour de la victoire écrasante de l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir. Invité sur Victoire FM, l’ancien responsable a présenté une perspective imputant une part de responsabilité aux électeurs, citant l’abstention massive comme un facteur clé.

Dans son intervention, Pasteur Edoh ne s’est pas limité aux griefs politiques classiques. Il a mis en lumière un problème fondamental qui, selon lui, a largement contribué aux résultats. « On avait dénoncé des pratiques qui ont contribué à cet état de chose. Mais il y a aussi le boycott des élections par la population togolaise », a-t-il déclaré.

Son analyse suggère que la faible participation électorale a créé un environnement naturellement favorable à l’appareil bien organisé du parti au pouvoir, ce qui a conduit à sa victoire décisive dans de nombreuses communes.

Pasteur Edoh Komi a exprimé un sentiment de paradoxe quant à l’engagement du public. Il a souligné une contradiction qu’il a observée dans la réaction populaire au processus électoral. « C’est un paradoxe. La population n’a pas participé aux élections, mais elle veut savoir qui est maire », a-t-il commenté. Il a également remis en question l’attention médiatique portée à son propre destin politique, s’interrogeant sur l’intérêt suscité par un adjoint au maire alors que plusieurs maires en exercice n’ont pas été reconduits.

Malgré son échec à se faire réélire à son ancien poste, l’ancien adjoint au maire a déclaré rester serein et accepter le processus démocratique. Il a affirmé avoir tenu bon pendant son mandat et accepter désormais le résultat. Avec son nouveau rôle de conseiller municipal, il a marqué un changement stratégique dans son action publique en déclarant : « je vais désormais arborer totalement mon gilet de défenseur de droit de l’homme

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