Effondrement de la passerelle d’Agoè-Zongo : Faure Gnassingbé brise le silence et exige des mesures immédiates
L’effondrement tragique du tablier Est de la passerelle Agoè-Zongo, vendredi dernier sur la RN1, a provoqué une onde de choc au Togo. Le gouvernement, sous la conduite du président Faure Gnassingbé, s’est engagé à prendre des mesures rapides et décisives.
Réuni lundi, le Conseil des ministres a rendu hommage aux victimes. Des condoléances ont été adressées aux familles endeuillées, tandis que les blessés se sont vu souhaiter un prompt rétablissement. Faure Gnassingbé n’a pas tardé à demander une assistance urgente aux victimes et à leurs familles. Il a également ordonné une enquête approfondie pour déterminer les causes de ce tragique accident.
Un lourd bilan et des questions sans réponse
Dans un communiqué publié samedi, Calixte Batossie Madjoulba, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a confirmé le bilan provisoire : huit morts, trois blessés graves et d’importants dégâts matériels. Les souffrances des victimes ont suscité une vague d’inquiétudes quant à la sécurité des infrastructures et à la réglementation des véhicules.
Qui est responsable ?
L’enquête a déjà pris une tournure grave. Le gérant de la société de semi-remorques transportant le réservoir de gaz surdimensionné a été placé en garde à vue. Les autorités ont signalé des conditions irrégulières concernant la taille du véhicule. De plus, les dirigeants des entreprises chargées de la construction de la passerelle et de ses accessoires de sécurité ont été convoqués pour interrogatoire.
Le président Faure Gnassingbé a également insisté sur l’établissement de responsabilités administratives et contractuelles claires. Une commission d’enquête a été mise en place pour examiner les spécifications de construction et assurer la reddition de comptes.
Mesures gouvernementales immédiates
Pour éviter des incidents similaires, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures urgentes :
- Inspection de toutes les passerelles à travers le pays.
- Renforcement des contrôles de taille et de charge par essieu des véhicules.
- Déploiement de patrouilles de police pour identifier et arrêter les véhicules surdimensionnés sur la voie publique.
Ces mesures reflètent une volonté de restaurer la confiance du public dans les infrastructures du Togo.
L’effondrement de la passerelle d’Agoè-Zongo est un signal d’alarme. Alors que l’enquête avance, les citoyens togolais réclament des réponses, des comptes à rendre et surtout des routes plus sûres.