Eau et Assainissement : La ministre Milia Aziablé passe à l’action avec une tournée d’évaluation sur le terrain
Dans le cadre d’une mission concrète visant à assurer le succès des initiatives gouvernementales en matière d’eau et d’assainissement, la ministre Milia Aziablé a pris la route le lundi 3 février 2025. Sa mission ? Inspecter les principaux sites d’infrastructures hydrauliques et d’assainissement à travers le pays.
Il ne s’agissait pas simplement d’un contrôle de routine : c’était une plongée en profondeur dans le cœur de ce qui fonctionne, de ce qui ne fonctionne pas et de la manière d’améliorer la situation.
Mila Aziable dans la préfecture d’Amou
Premier arrêt : le Centre de production et de traitement d’eau d’Iwolobo dans la préfecture d’Amou. L’installation, opérationnelle depuis juin 2024, est une bouée de sauvetage pour la région. D’une capacité de production journalière de 3 000 mètres cubes d’eau, elle puise l’eau de la rivière Ofè, la traite et la pompe jusqu’à Atakpamé et ses environs.
La ministre Aziablé n’a pas seulement effleuré la surface, elle a tout donné, en visitant les installations et en s’informant sur le processus de purification auprès de Fankibé Tagba, chef du service laboratoire de TDE Atakpamé.
Si elle a salué la qualité des infrastructures, elle n’a pas hésité à souligner les ratés. Certains problèmes d’équipement ont été signalés et le ministre a été clair : les sociétés emprunteuses doivent intervenir et corriger ces anomalies au plus vite.
L’arrêt dans la commune Ogou 1
Ensuite, c’était au Centre de renforcement technique d’Ohoundje (TEC) dans le canton de Houdou, municipalité d’Ogou. Ici, l’accent a été mis sur la gestion des déchets. La ministre a salué les efforts des autorités locales pour mettre en place le projet mais n’a pas manqué de souligner une lacune criante : l’absence de système de tri sélectif. Sans cela, les efforts de recyclage et de valorisation des déchets ne parviennent pas à atteindre leur potentiel.
Mais Mila Aziablé n’est pas du genre à s’attarder sur les problèmes sans trouver de solutions. Elle planifie déjà sa prochaine étape : une rencontre avec les responsables des municipalités qui disposent d’infrastructures similaires.
Le but ? Partager des expériences, échanger des idées et renforcer l’efficacité de ces systèmes critiques. Pour elle, il s’agit avant tout de gérer de manière durable et de s’assurer que ces centres offrent des avantages à long terme.
