Abdulrahman Bello, un religieux de 29 ans, fait face à des accusations graves concernant la mort de sa petite amie, Yetunde Lawal, qu’il a affirmé être décédée après avoir été essoufflée.
Lors d’une vidéo diffusée dans un poste de police de l’État de Kwara, Bello a nié toute intention meurtrière ou rituelle, admettant cependant qu’il avait démembré le corps de Lawal par panique avant de le jeter dans une décharge.
Il a narré que les événements ont commencé lorsque Yetunde l’a rendu visite après avoir assisté à un événement. Elle serait arrivée chez lui dans le quartier d’Olunlade à Ilorin vers 15h00, en exprimant sa faim. Pour répondre à sa demande, il est sorti acheter de la nourriture.
Cependant, à son retour, il l’a trouvée en train d’avoir des difficultés à respirer. Il a affirmé qu’elle lui avait déjà dit qu’elle souffrait d’asthme, ce qui aurait pu contribuer à son état de détresse soudaine. Dans son récit, Bello a exprimé son choc face à la condition de Yetunde et a déclaré qu’il n’avait pas pu appeler à l’aide au moment de la crise.
Submergé par la peur et la confusion quant à la conduite à tenir, il a avoué avoir démembré son corps et l’avoir jeté dans une décharge publique à proximité. Il a qualifié cet acte de quelque chose qu’il n’avait jamais fait auparavant et a insisté sur le fait qu’il n’était qu’une « victime des circonstances ».
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Selon Bello, la défunte était sa petite amie, qu’il avait rencontrée sur Facebook. Identifiant lui-même comme un « alfa », un clerc musulman, il a également mentionné qu’il était sur le point de rejoindre l’Université d’État de Kwara. Tout au long de sa confession, Bello soutenait qu’il n’avait pas tué Yetunde avec une intention malveillante.
Malgré ses affirmations d’innocence, l’enquête policière a mis au jour des éléments supplémentaires soulevant des soupçons sur son implication dans d’autres affaires de meurtre. La découverte d’objets fétichistes dans son domicile laissait supposer des actes ou rituels préparés à l’avance en lien avec le crime.