Dr Christian Spieker souhaite diriger le Togo à partir de 2025
L’homme qui avait officiellement dédicacé son ouvrage «Quel président pour l’Afrique face à la politique africaine de la France ?» le 13 janvier 2020 au cours d’une conférence de presse à Lomé revient cette fois ci plus déterminer que jamais. La réunification de nos deux territoires partagés se fera un jour par la détermination du peuple togolais. J’en suis sûr. C’est mon premier objectif en politique. Le reste est secondaire pour moi.
Dans une longue narration Dr Spieker réitère :
» L´Afrique perd ses enfants talentueux et le Togo perd aussi les siens qui servent à l´étranger et qui pourraient venir servir leurs pays d’origine. Il est important que les dirigeants africains changent de mentalité et de comportement en politique vis-à-vis de leurs compatriotes binationaux, s´ils veulent que l´Afrique profite du talent de ses enfants dans tous les domaines, que ce soit sportif, politique ou scientifique. C´est ce que j´appelle ambition patriotique. Au lieu qu´ils mettent des articles bidons dans la constitution de leurs pays pour décourager les binationaux sur le terrain politique, qu´ils cherchent plutôt à les attirer vers leurs pays d´origine. Leur talent compte beaucoup pour le rayonnement de l´Afrique, surtout en sport et en politique.
Le Togo, lui, par exemple, mène cette bonne politique mais seulement pour la création d´entreprise. Ils sont bienveillants envers la diaspora dans ce sens. Il faut que nos dirigeants le soient aussi dans le domaine du sport et surtout de la politique en encourageant la diaspora. Tout le monde ne peut pas aller vers la création d´entreprise car on n´est pas tous nés pour faire la même chose. Chacun a du talent dans son domaine. C’est comme à l’école. Chacun est fort dans son domaine, dans sa matière. Moi, je ne suis pas rentré au Togo pour créer une entreprise mais pour servir mon pays et contribuer par la politique. Je sais que j’ai de la vision en politique et je peux beaucoup contribuer dans ce sens. C’est comme par exemple la partie de notre territoire rattachée au Ghana qui me tient beaucoup à coeur.
Si on ne réagit pas vite, les autorités ghanéennes vont commencer par exploiter le sous-sol de cette partie très riche du Togo car aujourd’hui elles ont la souveraineté sur cette partie de notre territoire. C’est pourquoi je veux et je souhaite diriger ce pays à partir de 2025 par la volonté du peuple et la bénédiction de la terre de nos aïeux et surtout par le soutien de tous ceux qui peuvent considérer que c’est une bonne lutte et bonne cause. C’est la course contre la montre pour ce dossier difficile de l’unification mais pas impossible car la volonté humaine et surtout patriotique peut transformer les montagnes.
Nuit et jour je pense à cette partie de notre territoire volée par Kwame N’krumah avec le soutien du Royaume-Uni à cause de la richesse de son sous-sol et le fleuve Volta pour construire le barrage d ‘Akosssomgbo, un vol déguisé en référendum pour faire croire au monde avec la passivité totale de l’ONU que c’est la population elle-même qui avait décidé ce rattachement au Ghana. Heureusement que les documents de cette même ONU sont là et que je les ai tous pour prouver le contraire le moment venu. «