L’ancien président américain Donald Trump a exprimé sa vive déception à l’égard de Vladimir Poutine, dénonçant les récentes offensives russes en Ukraine, notamment les attaques meurtrières sur Kiev et des civils innocents.
Lors d’un point presse, Trump a affirmé que des accords de paix auraient pu être conclus à plusieurs reprises, mais que les actions violentes de la Russie, telles que les frappes sur une maison de retraite, rendent la situation inacceptable.
Il a ainsi annoncé son intention de réduire le délai de 50 jours qu’il avait fixé pour parvenir à un cessez-le-feu, convaincu que le dénouement est déjà prévisible. L’ex-président, qui avait proposé une solution diplomatique sous forme d’ultimatum, semble désormais déterminé à agir plus rapidement face à l’escalade du conflit.
Initialement, Trump avait menacé d’imposer des droits de douane à 100 % et des sanctions secondaires à la Russie si aucun accord n’était trouvé à l’issue des 50 jours.
La Maison Blanche, par la voix de sa porte-parole Caroline Levitt, a précisé que ces sanctions s’étendraient également aux pays qui continueraient d’acheter du pétrole russe, accentuant la pression économique sur Moscou. Le secrétaire au Trésor Scott Bessant a ajouté que les alliés européens des États-Unis seraient appelés à adopter une position similaire.
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De son côté, le secrétaire à l’Énergie Chris Wright a réaffirmé que les sanctions pétrolières restaient un levier stratégique pour freiner l’agression russe. Donald Trump n’exclut pas d’avancer la mise en œuvre de ces mesures, soulignant que Washington pourrait agir bien avant le terme initial.
« Peut-être, oui », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il comptait écourter l’échéance.