Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a officiellement proposé Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, saluant le rôle clé de l’ancien président américain dans la résolution d’un conflit frontalier meurtrier entre le Cambodge et la Thaïlande.
Dans une publication Facebook datée du 7 août, Hun Manet a partagé la lettre adressée au Comité Nobel norvégien, dans laquelle il décrit l’intervention de Trump comme étant « essentielle pour éviter de lourdes pertes humaines » et pour avoir contribué à désamorcer l’une des crises les plus dangereuses de la région en plusieurs années.
Selon l’agence Reuters, Trump aurait personnellement téléphoné aux dirigeants cambodgien et thaïlandais le 26 juillet, à un moment critique où les tensions menaçaient de dégénérer. Deux jours plus tard, des négociations ont été lancées en Malaisie, aboutissant à un accord de cessez-le-feu.
Jeudi dernier, les deux nations se sont engagées à éviter toute reprise des hostilités et à accueillir des observateurs de l’Asie du Sud-Est pour garantir le respect de la paix. Le conflit de cinq jours, qui avait démarré par des échanges de tirs légers, a rapidement pris de l’ampleur avec des frappes aériennes de F-16 thaïlandais, des tirs d’artillerie et de roquettes.
Le bilan est lourd : 43 morts et plus de 300 000 déplacés. Cette nomination survient quelques jours après que le vice-Premier ministre cambodgien ait salué les actions de Trump, non seulement pour sa médiation, mais aussi pour avoir réduit les droits de douane américains sur les exportations textiles cambodgiennes de 49 % à 19 %.
Selon ce dernier, cette décision aurait sauvé un secteur essentiel de l’économie locale. La candidature de Donald Trump au Nobel de la paix reçoit également des soutiens d’autres pays.
Le Pakistan a exprimé son intention de le recommander pour son rôle dans la réduction des tensions avec l’Inde, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui aussi confirmé avoir soumis son nom au comité Nobel le mois dernier.
