L’administration américaine a annoncé, le 16 décembre, un nouvel élargissement de son dispositif de restrictions migratoires pour des raisons de « sécurité nationale ».
Sept pays supplémentaires font désormais l’objet d’une interdiction totale ou partielle d’entrée sur le territoire américain. Les nouveaux pays concernés par ces restrictions sont : le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone passent quant à eux de restrictions partielles à totales.
La Syrie ainsi que les ressortissants palestiniens sont également concernés par cette mesure. Selon Washington, ces pays présentent des failles majeures dans leurs systèmes de contrôle et de délivrance de documents, jugées incompatibles avec les exigences sécuritaires des États-Unis.
Donald Trump justifie cette décision par la persistance de menaces terroristes et par l’insuffisance des mécanismes de vérification des voyageurs. Les ressortissants visés rejoignent ainsi ceux d’une douzaine de pays déjà frappés par des restrictions similaires annoncées plus tôt dans l’année.
Des exemptions restent toutefois prévues pour certaines catégories, notamment les résidents permanents, les diplomates, les sportifs ou encore les personnes dont l’entrée est considérée comme stratégique pour les intérêts américains.
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À contre-courant de ce durcissement, le Turkménistan bénéficie d’un allègement des conditions d’entrée, la Maison-Blanche estimant que le pays a réalisé des progrès notables en matière de contrôle migratoire.












