Hariana Veras, journaliste angolaise de renom, a récemment marqué les esprits à Washington, non seulement par son professionnalisme mais aussi par sa prestance.
Lors d’une rencontre au Bureau ovale le 27 juin dernier, l’attention de Donald Trump s’est brièvement détournée des enjeux géopolitiques pour saluer la beauté et l’élégance de son interlocutrice.
Venue s’entretenir avec l’ex-président américain à propos de l’accord de paix signé entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, Veras a partagé les réactions positives des populations africaines à cet engagement diplomatique.
Elle a souligné que le nom de Trump était désormais bien connu au Congo, comme celui d’un homme œuvrant pour la paix.
Face à ces propos, le président américain a répondu de façon inattendue : « Je ne devrais probablement pas dire ça, mais tu es magnifique… intérieurement et extérieurement. J’aimerais avoir plus de journalistes comme toi ».
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Des rires ont résonné dans la pièce, tandis que Donald Trump flirte tout en poursuivant ses éloges, laissant de côté les détails du conflit pour saluer l’apparence de la journaliste. Il a même rapporté un commentaire de son équipe qui, selon lui, trouvait également Veras « très belle ».
Une voix africaine à la Maison Blanche
Hariana Veras n’est pas une inconnue dans les cercles diplomatiques américains. Correspondante à la Maison Blanche depuis plus de dix ans, elle est la seule journaliste africaine à couvrir directement les relations entre les États-Unis et le continent. Elle a suivi de près les deux mandats de Donald Trump et a régulièrement attiré l’attention sur les conflits négligés en Afrique, notamment celui de l’Est congolais.
« Trop longtemps, les présidents américains ont tourné le dos à ce drame », a-t-elle rappelé. Elle a également affirmé que le président congolais Félix Tshisekedi souhaitait proposer Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, en reconnaissance de son rôle dans les récentes négociations.
Un accord historique aux retombées stratégiques
L’accord de paix signé le 27 juin entre le Rwanda et la RDC, avec l’appui des États-Unis, est présenté comme une avancée majeure. Il prévoit le désengagement des groupes armés, leur désarmement et une intégration sous conditions. Cette entente offre également aux États-Unis un accès stratégique à certaines ressources minérales cruciales, notamment le coltan, utilisé dans les technologies de pointe.
Trump, visiblement fier de cette avancée, a déclaré : « Aujourd’hui marque la fin des violences et l’ouverture d’une nouvelle ère d’espoir pour toute la région ».
Si le message de paix porté par Hariana Veras était clair et puissant, c’est surtout la réaction inattendue et personnelle de Donald Trump qui a marqué les esprits. Loin d’être offensée, Veras a accepté le compliment avec grâce, préférant recentrer l’attention sur l’essentiel : la paix et l’avenir du continent africain.