Donald Trump foulera à nouveau le sol britannique pour une seconde visite d’État exceptionnelle, un privilège jamais accordé à un autre président des États-Unis. Arrivée prévu pour le 16 septembre avec son épouse Melania, il sera accueilli à l’invitation du roi Charles III pour un programme riche en cérémonial royal.
Dès son arrivée, Trump bénéficiera d’un protocole prestigieux : cortège en calèche, survol militaire et banquet d’État au château de Windsor. Ces cérémonies visent à renforcer les liens historiques entre Washington et Londres, mais aussi à nourrir la fascination de l’ex-président américain pour la monarchie britannique.
Le prince William et la princesse Catherine se joindront aux festivités, avant que Charles III et la reine Camilla ne président les honneurs officiels. Trump se recueillera également sur la tombe de la reine Élisabeth II, qui l’avait reçu lors de sa première visite en 2019.
Au-delà du faste, la politique s’impose au programme. Le Premier ministre Keir Starmer et Trump se retrouveront à Chequers pour annoncer un partenariat technologique stratégique et un accord nucléaire civil. L’Ukraine sera aussi au cœur des discussions, les alliés européens pressant Trump de maintenir son soutien face à Moscou.
Malgré des visions politiques opposées, Starmer insiste sur l’importance de préserver la “relation spéciale” entre Londres et Washington. Trump, de son côté, a salué le roi Charles comme un « grand gentleman », malgré le contexte délicat de sa lutte contre le cancer.
Si l’événement se veut festif, des zones de friction subsistent. La Maison Blanche a confirmé que Trump entendait rappeler au Royaume-Uni la nécessité de protéger la liberté d’expression, un sujet déjà mis en avant par Elon Musk lors d’un rassemblement en Grande-Bretagne.
En toile de fond, la diplomatie britannique est secouée par le limogeage de l’ambassadeur Peter Mandelson, accusé de liens avec le financier déchu Jeffrey Epstein. Une affaire qui résonne encore jusque dans l’entourage de Trump aux États-Unis.
