Dix individus sont appelés à comparaître devant le tribunal de Paris, accusés de cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, la Première dame de France.
Ce procès, qui s’étendra sur deux jours, représente une avancée significative dans la bataille juridique que mène la famille Macron contre la diffusion de fausses informations et de théories du complot sur internet. Les prévenus, qui varient en âge de 41 à 60 ans, sont principalement des femmes, mais incluent également deux hommes.
Ils sont accusés d’avoir partagé de nombreux commentaires malveillants en ligne, y compris des allégations infondées concernant l’identité de Mme Macron et des insinuations sur la différence d’âge de 24 ans avec son époux, Emmanuel Macron, qualifiée par certains d’« acte de pédophilie ».
Parmi les accusés figurent des professionnels aux parcours variés, tels qu’une médium, une publicitaire dont le compte sur X a été suspendu, une élue locale, une enseignante et une informaticienne. Certains d’entre eux ont été particulièrement actifs sur les réseaux sociaux, où leurs publications ont atteint un large public.
La famille Macron fait face à ces attaques depuis plusieurs années. Récemment, des théories du complot ont été relancées par l’influenceuse conservatrice américaine Candace Owens.
Ce n’est pas la première fois que Brigitte Macron obtient gain de cause sur ce sujet. En septembre 2024, elle et son frère Jean-Michel Trogneux avaient remporté un procès en diffamation contre deux femmes qui avaient diffusé des allégations similaires.
Cependant, une cour d’appel a annulé cette décision en juillet dernier, poussant les Macron à se tourner vers la plus haute instance judiciaire française. Mariés depuis 2007, Emmanuel et Brigitte Macron se sont rencontrés alors qu’il était étudiant et elle enseignait dans son lycée, alors qu’elle était déjà mère de trois enfants.
Emmanuel Macron, âgé de 47 ans, exerce la fonction présidentielle depuis 2017. Le verdict du procès en cours sera rendu ultérieurement.
