Le procès fédéral de Sean “Diddy” Combs s’est ouvert dans une atmosphère lourde, marquée par des accusations choquantes. Les procureurs affirment que le producteur aurait, à plusieurs reprises, exercé une emprise violente sur son ex-compagne, la chanteuse Cassie Ventura.
Lors des fameuses soirées “Freak-Offs”, il l’aurait contrainte à des actes humiliants, dont l’un impliquerait une escorte sommée d’uriner dans sa bouche, provoquant chez Cassie une sensation d’étouffement.
D’autres éléments du dossier mentionnent des menaces de Combs visant à ruiner sa carrière à travers la diffusion de vidéos compromettantes. Les avocats de l’accusé ont reconnu son tempérament colérique et des excès, tout en niant toute implication dans un réseau de trafic sexuel.
Les enquêteurs fédéraux affirment que des preuves accablantes ont été retrouvées lors de perquisitions : armes, enregistrements vidéos, et des centaines de bouteilles de lubrifiants.
Cassie, enceinte et attendue à la barre comme témoin clé, avait déjà engagé une action en justice en 2023 pour violences sexuelles présumées sur la durée de leur relation. Malgré les éléments vidéo révélés par la presse et un règlement rapide de son procès civil, Combs nie l’ensemble des faits et plaide non coupable.
Sa défense tente de présenter son comportement comme celui d’un homme engagé dans un style de vie libertin, non comme un criminel. Le procès, qui s’annonce intense, pourrait durer deux mois, et une condamnation pourrait mener à une peine de prison à vie.
