Le président américain Donald Trump a créé la surprise lundi 6 octobre en confirmant publiquement que le célèbre magnat du hip-hop, Sean « Diddy » Combs (également connu sous le nom de Puff Daddy), lui avait demandé une grâce présidentielle.
Cette révélation intervient quelques jours seulement après la condamnation de Combs à 50 mois de prison, prononcée le vendredi 3 octobre par le juge de district américain Arun Subramanian, suite à des accusations fédérales liées à des crimes sexuels, notamment la prostitution.
Diddy pourrait cependant voir sa peine réduite, bénéficiant du temps déjà passé en détention depuis son arrestation en septembre 2024, ce qui pourrait le libérer en moins de trois ans. Parallèlement à cette demande de grâce, les avocats de Sean Combs ont exprimé leur intention de faire appel du verdict.
Ils estiment que la peine imposée est excessive, quatre fois plus longue que celle demandée, et qu’elle serait basée sur des allégations non prouvées dont le jury l’avait par ailleurs acquitté (notamment des chefs d’accusation de trafic sexuel et de RICO).
Dans une lettre adressée au tribunal, l’équipe juridique de Combs a également formulé une requête spécifique, souhaitant que leur client purge sa peine au FCI Fort Dix, un établissement fédéral à sécurité minimale dans le New Jersey. Ce choix est motivé par l’accès à des programmes de traitement de la toxicomanie (RDAP) et autres initiatives de réadaptation, tout en facilitant les visites familiales.
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