Clarisse Agbégnénou, la quintuple championne du monde de judo, a annoncé qu’elle ne collaborerait plus avec sa fédération. Cette décision fait suite à une dispute concernant le choix de son kimono lors d’une compétition à Tel-Aviv en février dernier.
Clarisse avait porté un kimono de sa marque sponsorisée, Mizuno, plutôt que celui de sa fédération. Cette infraction a entraîné une amende de 1 500 euros pour la judokate.
Dans une interview accordée au Figaro, Clarisse Clarisse a déclaré qu’elle ne pouvait plus faire confiance à la fédération et à son président, Stéphane Nomis. « Désormais, je sais qu’il n’y aura plus de discussion possible avec la fédération. Si à l’avenir je dois leur dire quelque chose, je passerai par quelqu’un », a-t-elle déclaré.
La fédération française de judo, a répondu en soulignant que Clarisse était l’objet d’un manque de considération. Cependant, cette réponse n’a pas suffi à apaiser la judokate. « La confiance est rompue », a-t-elle ajouté.
Cette rupture est un coup dur pour la fédération française de judo, qui perd l’une de ses meilleures athlètes. Pour Clarisse Agbégnénou, cette décision est le prix à payer pour préserver son intégrité et son indépendance.
