Le sort de Sean “Diddy” Combs est entre les mains du juge Arun Subramanian, qui doit décider ce mercredi s’il peut être libéré sous caution en attendant sa condamnation.
Condamné ce 2 juillet pour deux chefs d’accusation de transport dans le but de se livrer à la prostitution, le magnat de la musique encourt jusqu’à 20 ans de prison. Son avocat, Marc Agnifilo, a demandé sa libération immédiate pour qu’il puisse retourner dans sa résidence en Floride, une demande qui sera tranchée après que les parties aient soumis leurs observations.
Depuis son arrestation par les autorités fédérales en septembre 2024, Combs est détenu au Metropolitan Detention Center à Brooklyn. Au cours d’un procès très médiatisé qui a duré près d’un mois, les procureurs ont dressé le portrait accablant d’un empire fondé sur la contrainte sexuelle et les abus de pouvoir.
Trente-quatre témoins, dont des célébrités comme Kid Cudi ou Dawn Richard, ont témoigné à charge, mais ce sont surtout les récits de deux anciennes compagnes Cassie Ventura et une femme identifiée comme « Jane » qui ont marqué les audiences.
Elles ont décrit en détail les pratiques sexuelles forcées dont elles auraient été victimes, notamment les soirées baptisées « Freak Offs ». La défense, de son côté, n’a présenté aucun témoin, arguant que les relations étaient consenties et qu’aucune preuve ne prouvait un réseau structuré.
Malgré ce verdict partiel, Diddy reste au cœur de plusieurs procédures civiles pour inconduite sexuelle, qu’il nie fermement.