Le Vatican a confirmé aujourd’hui la mort du pape François à l’âge de 88 ans. Chef spirituel de 1,3 milliard de catholiques dans le monde, il luttait contre des complications de santé, notamment une récente hospitalisation pour pneumonie pulmonaire depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome.
Un jour seulement avant sa mort, le pontife, souffrant, a fait une apparition courageuse au balcon de la basilique Saint-Pierre pour la messe du dimanche de Pâques. En fauteuil roulant et sans oxygène, il a prononcé sa traditionnelle bénédiction « Urbi et Orbi » aux fidèles rassemblés en contrebas. Ce furent ses derniers moments publics après une décennie de leadership transformateur qui a redéfini la papauté.
L’impact du pape François au Vatican
Élu en 2013 suite à la démission historique de Benoît XVI, le pape est devenu le premier pape jésuite et le premier originaire des Amériques. Son pontificat a été marqué par des réformes progressistes, notamment des changements radicaux dans l’approche de l’Église envers les catholiques LGBTQ+, les divorcés et les questions environnementales, notamment grâce à son encyclique historique « Laudato Si’ ».
Début du deuil mondial
Le cardinal Kevin Farrell a annoncé la mort du pontife dans une déclaration solennelle : « Ce matin, à 7 h 35, l’évêque de Rome, François, est retourné à la maison du Père.» Cette nouvelle survient quelques mois seulement après sa participation active aux Journées mondiales de la jeunesse 2023 à Lisbonne, où il a échangé avec de jeunes catholiques et des dirigeants mondiaux au Centre culturel de Belém.
La santé déclinante du pape était une préoccupation croissante depuis la mi-février, obligeant le Vatican à ajuster son emploi du temps. Malgré sa maladie respiratoire, il a exercé ses fonctions jusqu’à la fin, illustrant le dévouement qui a caractérisé ses 11 ans de pontificat.