Détention préventive de longue durée en Côte d’Ivoire : Une ONG tire la sonnette d’alarme

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Lomé Acctu, 16 septembre 2024- Le débat sur la détention préventive en Côte d’Ivoire est relancé avec force. Le Conseil national des droits de l’homme pointe du doigt la situation alarmante de plus de 12 000 prisonniers en attente de jugement, soit plus de la moitié de la population carcérale.

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L’administration pénitentiaire, quant à elle, estime ce chiffre à près de 9 800, mais les deux parties s’accordent sur la gravité du phénomène. L’ONG Acat Côte d’Ivoire s’inquiète particulièrement des détentions préventives de longue durée, qui violent le principe de présomption d’innocence et créent des conditions de détention inacceptables.

Paul Kouadio, directeur de l’Acat, appelle à un recours accru aux alternatives à la détention, comme le contrôle judiciaire, et réclame plus de moyens pour la justice afin de réduire le nombre de dossiers en attente. Il souligne également le besoin de davantage de magistrats d’instruction, car la surcharge de travail actuelle contribue à des délais excessifs de jugement.

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Le code de procédure pénale ivoirien prévoit des délais maximum de détention préventive, mais ceux-ci sont souvent dépassés. L’Acat plaide pour un respect strict de ces délais et une clarification du code afin de garantir un système judiciaire plus juste et efficace.