Au Cameroun, Samuel Eto’o le président de la FECAFOOT perd de plus en plus de la notoriété au sein de l’opinion nationale. Dans une récente déclaration, Denis Lavagne, ancien entraîneur des Lions Indomptables, s’est exprimé sans détour sur l’influence et les aspirations de l’emblématique footballeur camerounais Samuel Eto’o.
Dans cet entretien Lavagne a soulevé des questions sensibles concernant le rôle de Samuel Eto’o au sein de l’équipe, en particulier pendant la Coupe du Monde 2010.
Selon l’ancien coach, d’autres figures notables comme Akono et Milla avaient déjà pointé du doigt Eto’o comme un « problème » pour l’équipe. Lavagne, tout en reconnaissant les qualités de footballeur exceptionnelles d’Eto’o, a souligné que le joueur avait des aspirations multiples, voulant être à la fois joueur, buteur, capitaine, sélectionneur, voire ministre.
La déclaration de Lavagne s’est attardée sur le refus d’Eto’o de participer au match aller contre le Cap-Vert, alléguant un manque de professionnalisme de la fédération. Lavagne a révélé que, sous sa direction, il n’aurait pas accordé le brassard de capitaine à quelqu’un qui avait boycotté un match en raison de différends avec le ministère des Sports.
L’ancien entraîneur a également réfuté les accusations d’Eto’o concernant le prétendu amateurisme entourant l’équipe nationale. Il a souligné que les joueurs bénéficiaient de bonnes conditions de voyage, logeaient dans des hôtels de luxe, et que les primes étaient versées rapidement après les matches. Lavagne a suggéré que les critiques d’Eto’o sur le professionnalisme étaient un moyen de se dédouaner des mauvais résultats de l’équipe.
