Le conflit latent entre la Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports s’est envenimé. Le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, a réfuté avec force les allégations de manipulation dans la démission de Marc Brys. Dans une lettre officielle adressée au ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, la légende du football a présenté des preuves documentaires contestant les allégations de piratage de courriels et d’actes criminels du gouvernement.
Eto’o a révélé que la réception par la FECAFOOT, le 22 juillet, de l’indemnité de départ de Brys, y compris son contrat de travail initial, a révélé une clause de paiement essentielle. Les documents démontreraient que le technicien belge avait le droit contractuel de résilier son contrat en cas de non-paiement des salaires pendant plus de 60 jours, une condition qui, selon Eto’o, a été déclenchée par des retards administratifs. Il s’agissait d’une sortie contractuelle légitime, et non « d’une manipulation ».
Samuel Eto’o s’est dit perplexe face aux allégations du ministère concernant une compromission des courriels, produisant ce qu’il a décrit comme la lettre de démission papier, transmise par les voies officielles. Il a réaffirmé l’absence d’implication de la FECAFOOT dans le processus initial de recrutement de l’entraîneur ni dans le versement de son salaire.
Eto’o a appelé à une résolution, soulignant que la réputation du football camerounais pâtit de chaque jour de discorde publique. Les deux parties campant sur leurs positions, les prochains jours montreront si les responsables sportifs peuvent privilégier la stabilité de l’équipe nationale aux conflits bureaucratiques.
