Une cour d’appel fédérale américaine a rejeté la demande d’immunité pénale de Donald Trump. Ce refus ouvre ainsi la voie à son procès à Washington où il est accusé d’avoir tenté de renverser illégalement les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Les trois juges de la cour d’appel ont confirmé la décision prise en première instance en décembre, soulignant l’importance de permettre à la procédure de se poursuivre malgré les revendications d’immunité de l’ancien président.
Donald Trump a annoncé qu’il ferait appel de cette décision, qualifiant le jugement de « destructeur pour le pays ». Il a également mis en garde contre les conséquences sur la présidence et la vie nationale. Les juges ont souligné que, pour les besoins du dossier pénal, l’ancien président Trump est désormais considéré comme le citoyen Trump, n’ayant plus les mêmes protections liées à sa fonction précédente. La cour d’appel n’a cependant pas précisé si les actes de procédure dans le dossier reprendraient immédiatement, ces derniers ayant été suspendus en raison de l’appel.
La juge Tanya Chutkan, qui présidera le procès, a reporté la date initialement prévue du 4 mars en attendant une décision finale sur l’immunité. Cette affaire judiciaire continue d’alimenter les tensions politiques aux États-Unis et soulève des questions sur la responsabilité des anciens présidents face à des accusations pénales.