Arrêté puis détenu dans le cadre d’une affaire de diffamation, Debordo Leekunfa a finalement été présenté mardi à la justice.
Le verdict est tombé : l’artiste ivoirien a été reconnu coupable mais a bénéficié d’une condamnation plus clémente que redoutée, soit 12 mois d’emprisonnement avec sursis accompagnés d’une amende de cinq millions de francs CFA. À l’audience, Debordo a admis les faits et exprimé ses regrets.
Un geste d’humilité déjà anticipé par Kerozen, le plaignant, qui avait accepté les excuses de son collègue et demandé l’abandon de la procédure avant même le procès. Très souvent au cœur de polémiques en raison de ses sorties publiques parfois virulentes, Debordo Leekunfa ressort libre de cette affaire, mais avec un signal fort envoyé par la justice.
Sa condamnation avec sursis lui permet de retrouver immédiatement sa liberté, tout en lui imposant une période d’observation durant laquelle il devra se montrer plus prudent dans ses propos. Pour l’artiste, cette décision sonne comme un rappel à l’ordre et une invitation à faire preuve de retenue afin d’éviter toute nouvelle dérive.