Le 19 décembre 2024, un événement troublant a bouleversé la paix à Dapaong : un zémidjan, un chauffeur de taxi-moto très apprécié, a trouvé la mort dans un acte de violence choquant.
L’agresseur, après avoir commis cet acte odieux, s’est enfui avec la moto et le téléphone de la victime, avant de connaître son sort dans un accident de la circulation ultérieur.
Une fuite effrayante qui tourne mal
La fuite du criminel a été de courte durée ; après l’accident, il s’est retrouvé à la merci du Centre hospitalier régional de Dapaong (CHR), désespéré de recevoir des soins médicaux. Mais le sanctuaire de l’établissement médical est rapidement devenu le théâtre d’un nouveau drame.
Après avoir entendu parler de l’incident, la famille de la victime, rejointe par une foule de zémidjan, a pris d’assaut l’hôpital. Leur intention était claire : se venger de l’homme accusé du crime.
« Informée de la situation, la famille du conducteur assassiné, accompagnée de nombreux autres zémidjan, s’est mobilisée et s’est rendue à l’hôpital avec l’intention de lyncher le présumé meurtrier », a raconté un témoin, rapporte Togo Actualité.
L’intervention de la police mène à l’escalade
La tentative des forces de l’ordre de calmer les troubles n’a fait qu’attiser le feu. Alors que les tensions s’intensifiaient, les policiers auraient déployé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, déclenchant une nouvelle fureur parmi les jeunes. Des pierres ont volé, ciblant le CHR, provoquant des dégâts importants et une perturbation des services hospitaliers.
A la suite de cet épisode violent, les autorités locales ont lancé un appel au calme. Elles rappellent que la justice doit prévaloir par le biais des tribunaux plutôt que par des actions de foule.