Au milieu de la ferveur qui entoure le football masculin dans le pays natal de Didier Drogba, le sort du football féminin reste dans l’ombre. Une récente apparition dans l’émission C’midi de membres de l’équipe nationale féminine ivoirienne, à l’instar de la gardienne Cynthia Djohore, a mis en lumière les défis auxquels elles sont confrontées.
La gardienne de but titulaire Cynthia Djohore aurait été exclue du camp d’entraînement après s’être exprimée sur les difficultés du football féminin. Cette mesure punitive met en lumière la dure réalité à laquelle sont confrontées les joueuses dans un pays où leurs homologues masculins sont célébrés comme des héros, en particulier après des événements tels que la CAN 2023.
Des conditions déplorables pour les joueuses africaines
Malgré le succès et l’adulation dont jouit l’équipe masculine, le football féminin peine à s’imposer, entravé par une couverture médiatique minimale et un financement inadéquat. Contrairement à leurs homologues masculins, seules quelques rares Ivoiriennes ont décroché des contrats professionnels. La majorité d’entre elles doivent se contenter d’un statut d’amateur, même lorsqu’elles évoluent dans les ligues nationales.
Frustrées par ces disparités et déterminées à faire bouger les choses, les footballeuses ont décidé d’utiliser leur plateforme sur C’Midi pour amplifier leurs doléances. Cependant, les répercussions n’ont pas tardé à se faire sentir, Cynthia Djohore ayant dû faire face à des représailles pour avoir osé dénoncer les injustices dans le paysage du football féminin.
