Lomé Actu, 18 septembre 2024- Dans un contexte de grave famine aggravée par une sécheresse sans précédent, le Zimbabwe a décidé d’abattre 200 éléphants pour venir en aide aux communautés souffrant de la faim.
Les autorités de la faune ont fait cette annonce, signalant que la sécheresse, exacerbée par le phénomène El Niño, a eu un impact dévastateur sur les cultures de la région, affectant ainsi environ 68 millions de personnes à travers l’Afrique australe.
De plus, le Programme alimentaire mondial prévoit qu’environ 7,6 millions de Zimbabwéens seront en situation d’insécurité alimentaire entre janvier et avril prochain. Tinashe Farawo, représentant de l’autorité des parcs et de la faune sauvage du Zimbabwe, a affirmé que la viande des éléphants abattus sera redistribuée aux familles les plus touchées par la crise.
Cependant, cette mesure suscite une vive opposition de la part des organisations de défense de l’environnement, qui mettent en avant la nécessité de rechercher des alternatives moins nuisibles pour les espèces menacées. Ces critiques soulignent que la protection de la faune devrait rester une priorité, tout en insistant sur le fait qu’il existe d’autres solutions pour combattre la pénurie alimentaire.
À noter qu’une approche similaire avait été décidée par la Namibie il y a peu de temps, suscitant des inquiétudes sur les conséquences écologiques de telles actions dans une région où la faune est déjà vulnérable.
