Lomé Actu, 18 juillet 2024- Le Premier ministre haïtien, Garry Conille, a récemment exigé que les gangs présents dans son pays déposent les armes qui alimentent la violence qui sévit à Port-au-Prince.
Lors d’un discours télévisé, il a fermement invité ces groupes armés à reconnaître l’autorité de l’État et à mettre fin à leur contrôle sur une grande partie de la capitale haïtienne. Alors que la situation est devenue critique, avec les gangs contrôlant au moins 80 % de Port-au-Prince, le Premier ministre a promis un retour à la normale et à la sécurité pour les habitants.
Confrontée à une situation où la vie quotidienne est devenue une lutte pour la survie, la capitale haïtienne aspire à un retour à la normale sous l’impulsion du gouvernement. Cette déclaration intervient après l’arrivée d’un deuxième groupe de 200 policiers kényans à Port-au-Prince, dans le cadre d’une force multinationale soutenue par l’ONU pour rétablir la sécurité dans le pays.
Composée également de policiers et de soldats provenant des Bahamas, du Bangladesh, de la Barbade, du Bénin, du Tchad et de la Jamaïque, cette mission de maintien de la paix vise à mettre fin à l’emprise des gangs sur la population haïtienne et à restaurer un climat de sécurité dans le pays.
